Comment l’Union Européenne (UE) se compare-t-elle à ses compétiteurs en matière de performance en recherche et innovation (R&I)? Face à des enjeux tels que la pandémie de COVID-19, comment les communautés scientifiques européennes démontrent-elles leur résilience et comment se préparent-elles à répondre aux futures menaces?

Science-Metrix a contribué au rapport 2022 sur la performance en science, recherche et innovation de la Commission européenne (CE) qui traitait de ces questions. Ce rapport biannuel, rédigé pour les décideurs, ministres et autres autorités gouvernementales, constitue un des fleurons de de la Direction générale en recherche et Innovation de la CE. Il combine de multiples indicateurs basés sur les analyses des tendances en R&I et discute de leurs implications sur les politiques.

Durant les trois années de son mandat, Science-Metrix a développé et mis en place un système de suivi des politiques en R&I à l’échelle des pays et de l’UE. Les indicateurs produits portent sur les extrants de la R&I (publications scientifiques, brevets, marques et designs) et ont utilisés de multiples sources de données telles que la base de données bibliographiques Scopus, et les bases de données de brevets PATSTAT et EUIPO. À titre d’exemple, Science-Metrix a contribué à la boite 6.2.1 montrant les tendances actuelles en recherche liées aux objectifs de développement durables des Nations unies. Ces objectifs visent à éliminer la pauvreté, protéger la planète et assurer la paix et la prospérité. L’accomplissement de ces objectifs est une priorité pour le programme Horizon, la plus récente mouture des programmes de financement à long-terme de la recherche en R&I de l’UE.  

Mariya Gabriel, Commissaire européenne, mentionne dans l’introduction du rapport que « La préparation et la résilience de l’Europe face aux futures crises dépend de sa capacité à produire et appliquer, à grande échelle, des solutions novatrices dans les domaines de la santé, des technologies numériques, des ressources naturelles, de l’énergie, de la mobilité, de l’environnement, de l’approvisionnement en nourriture, de l’économie carboneutre ou faible en carbone, et de la sécurité »

Pour lire le rapport.